Protéagineux Deux semaines d'avance pour les pois et féveroles d'hiver
Les protéagineux semés à l'automne dernier conservent leur avance. Globalement, une partie de la France continue de souffrir du manque d'eau. Ailleurs, l'Unip conseille de surveiller maladies et pucerons en cas de temps chaud.
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Selon la dernière note aux opérateurs de l'Unip, malgré un ralentissement récent, les cultures de protéagineux conservent une avance de stade conséquente par rapport à une année moyenne, en particulier pour les semis d’automne. « Ainsi, les stades des pois et féverole semés en novembre-décembre vont de mi à fin floraison, soit près de deux semaines d’avance ; ceux semés en février-mars, qui représentent près de 80 % des surfaces, vont de 6 à 10 feuilles suivant les régions. »
Côté météo, après une longue phase sans pluies en mars-avril, la plupart des régions ont reçu 50 à 70 mm depuis fin avril. En dehors des cas de mauvaise implantation, les cultures présentent un état satisfaisant. « Cependant, une relative sécheresse persiste dans l’est de la France, de la Champagne à la Lorraine et à la Bourgogne, et les cultures commencent à être marquées. »
Sur le plan sanitaire, l'Unip ne relève pas de problème particulier d’insectes ou de maladies actuellement. « Cependant, l’arrivée d’un temps plus chaud pourrait entraîner une évolution rapide des pucerons ou de certaines maladies aériennes, et nécessite une vigilance accrue dans les semaines à venir. »
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